Le Chamber Metropolitan Trio est né de la réunion de trois
musiciens désireux de défendre une musique mêlant les aspects d’un trio jazz traditionnel et de la musique de chambre classique.

Disposant tant des éléments d’un trio de Schumann, de l’op 8 de Brahms ou l’op 45 de Schönberg que du trio d’Oscar Peterson, de Brad Mehldau ou du pianiste Matt Mitchell, le Chamber Metropolitan Trio affirme un discours teinté de contrepoint et met l’accent sur un pianiste, de prime abord moins soliste que les prérogatives liées au jazz l’exigent. En effet, le groupe souhaite laisser davantage de latitudes mélodiques au batteur qui
se plait à exploiter la palette harmonique de l’instrument en accordant méthodiquement ses peaux et un rôle prépondérant au jeu d’archet, une des spécialités du contrebassiste. Le pianiste assurant surtout une partie d’orchestre.

Dès lors, les rôles de solistes et d’accompagnateurs se confondent. L’improvisation omniprésente devient de la composition collective dans l’instant, dédiée à la liberté de jeu de
chacun, nécessaire à la fraîcheur du discours musical.

Le répertoire s’axe sur des compositions écrites pour l’ensemble et les standards interprétés bénéficient du même traitement contrapuntique, harmonique, mélodique et improvisé.